Génial, il y a aussi des petites maisons pour les oiseaux : ils doivent leur donner des graines en hiver ! Ils ne pensent pas qu’à nous…
« Y’a tout ce qu’il faut », qu’elles m’ont dit, les copines !
Pour les remercier, on se laisse prendre en photo, c’est sympa, non ? Vous m’avez vue ? Là, c’est dommage, il y avait du vent, et sur la photo où je regardais bien l’appareil, la fleur a bougé et je suis floue, alors on a décidé de montrer celle où je suis de dos. Ça ne vous gêne pas, j’espère. Pour le portrait, on recommencera une autre fois.
Et puis, ils ont l’air si contents de nous voir arriver pour faire nos provisions : à croire qu’ils ont fait exprès de planter toutes ces fleurs pour nous faire venir. Mais quelqu’un m’a dit à l’oreille que la plupart sont sauvages, qu’elles se sont replantées seules et que ça les amuse de les laisser vivre dans ce désordre plein de couleurs.
Alors j’ai fait cent fois le tour du jardin et j’en suis toute saoule. J’ai rempli mes cabas et comme vous voyez, ça déborde. Sûr que je vais avoir une prime au rendement ce soir, si j’arrive à rentrer à la maison !
Ni vu ni connu, je vais faire une pause et me restaurer un peu pour reprendre des forces, parce que les cabas, qu’est-ce qu’ils sont lourds ! C’est que la maison, elle n’est pas tout à côté, j’ai encore du chemin à faire avec tout ce barda…
Allez, à bientôt vous autres, je reviendrai !
« Chez Gastaud, y’a tout ce qu’il faut… », la lalère…
© Robert Gastaud mai 2008